On décrit souvent la Nouvelle-Écosse comme ayant « une culture façonnée par la mer ». Pendant quatre cents ans, ses habitants ont compté sur l'océan pour toutes les ressources qu'il renferme, pour le commerce côtier et international qu'il favorise, et pour le secteur non maritime qui s'est développé grâce à sa présence et à son potentiel. L'océan a donné aux Néo-Écossais leur tout premier gagne-pain et leur identité fondamentale. Au cours des années, l'océan à représenté un danger constant, des pertes immenses et une mort parfois inévitable, et c'est encore le cas aujourd'hui.
On s'intéressera aussi à divers documents tirés des Pétitions à l'Assemblée législative et provenant du fonds de l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse. Ces documents sont des pétitions typiques présentées par des citoyens ordinaires, décrivant la perte de navires spécifiques au début du dix-neuvième siècle. On y trouve, par exemple, le récit terrifiant des survivants de l'Africaine qui a sombré au nord du Cap-Breton en 1843, ou le document condamnant sévèrement les sauveteurs qui ont pillé l'épave et les biens du Sir George Beckwith près de St. Mary's River en 1820.
Une section distincte de la présente exposition raconte l'histoire du SS Atlantic, une catastrophe qu'on a essentiellement ignoré dans l'histoire maritime de la Nouvelle-Écosse. L'Atlantic était propulsé par des voiles et par la vapeur et il était à l'époque l'un des meilleurs navires servant au transport des passagers; très tôt le matin du 1er avril 1873, il s'est échoué sur les rochers à Mars Head près de Lower Prospect, loin dans l'embouchure du port d'Halifax. Les pertes humaines ont été horribles : 565 passagers et membres d'équipage. Le naufrage de ce navire marchand a été la pire catastrophe du genre à l'époque et son ampleur ne sera surpassée que lors du naufrage du RMS Titanic en 1912.
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