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faudrait l'assistance d'une communauté vigilante et industrieuse, dont plusieurs membres une fois familiarisés avec leur langue, pourraient, les uns au défaut des autres, les cathéchiser, les instruire, les rappeler aux bonnes moeurs, surtout leur inspirer de parole et d'exemple l'amour du travail et les moyens de s'y appliquer avec fruit.
Or, il n'existe peut-être pas au monde de communauté plus propre à remplir ces différentes fins que les Religieux de la [Trappe?]. Ces hommes estimables mettent aurang de leurs principaux devoirs celui d'instruire les ignorans [ignorants]. ils sont d'ailleurs, exercés à des travaux de différente espèce, surtout à la culture des grains et des végétaux. Accoutumés à vivre de peu, loin d'être à charge aux pays où ils s'établissent, ils y portent l'industrie et l'exercices de l'hospitalité. Pourrait-on trouver quelque chose de mieux que leurs services pôur les Micmacks de la Nouvelle-Écosse? En ce moment l'ordre de la Trappe pourrait leur envoyer des sujets choisis dans les débris de deux de ses maisons obligés de quitter le sud des États-Unisdont le climat leur est préjudiciable. Des particuliers de cette Province leur offrent une étendue de terres suffisante pour leur établissement. il ne s'agirait donc, de la part du Gouvernement, que de leur accorder la permission d'exister en corps de communauté sur
Date: 1815
Retrieval no.: Commissioner of Public Records — Mi'kmaq and Government Relations series Nova Scotia Archives RG 1 volume 430 number 153
Nova Scotia Archives — https://archives.novascotia.ca/mikmaq/archives/?ID=164
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