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plus de prétexte de le répandre dans la ville d'y mendier et d'y traîner ivres sur les pavés. Mais comment leur insprirera-t-on l'amour du travail pour lequel ils ont tant d'éloignment et si peu d'aptitude? Votre Excellence a eu la bonté de me permettre de lui exposer mes idées sur cet articler. Je vais avoir l'honneur de les lui soumettre avec liberté.
Ces Micmacks ont été élevés dans la Religion Catholique et, quoique privés de missionaires depuis environ cinquante ans, ils en conservent néanmoins les principes tellement qu'il n'y en a pas un seul qui ait encore abandonné cette religion. Ils sentent le besoin qu'ils auraient de missionaires pour se rétablir dans leurs anciennes meours: ils en demandent avec instance et l'expérience a démontré que des missionaires auraient toujours plus d'influence sur des sauvages Catholiques qu'aucun des officiers civils ou militaires que l'on pourrait charger de leur conduite.
Néanmoins dans l'état d'apathie et de dégradation où sont tombés les Micmacks de cette province, un missionaire isolé ne saurait leur suffire, comme il suffit aux autres tribus sauvages des provinces Brittaniques de ce continent. il leur faudrait
Date: 1815
Retrieval no.: Commissioner of Public Records — Mi'kmaq and Government Relations series Nova Scotia Archives RG 1 volume 430 number 153
Nova Scotia Archives — https://archives.novascotia.ca/mikmaq/archives/?ID=164
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