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Sir John
La visite des paroisses et missions de mon diocèse m'ayant conduit dans cette capitale de la ÉNouvelle-Écosse, mes yeux y ont été frappés et mon coeur affligé du grand nombre de sauvages de la nation des Micmacks qui y sont errans [errants], pauvres, abandonnés à l'ivrognerie, à la paresse et aux vices qui découlent de ces deux funestes sources. Votre Excellence plus à portée (porter) que moi de voir ces désordres, en gémit avec d'autant plus de raison que ces Micmacks sont naturellement bons et dociles et n'ont rien de la férocité des autres nations sauvages qui existent en Canada. Sous ce dernier rapport, ils ne sont pas indignes de l'attention paternelle du gourvernment de [T. N. ?] Ce sont des enfants quxquels il faut enseigner le travail. Si l'on peut y réussir on aura tout gagné avec eux. Attachés à leurs champs il y trouveront leur vêtement et leur nourriture et n'auront plus
Date: 1815
Retrieval no.: Commissioner of Public Records — Mi'kmaq and Government Relations series Nova Scotia Archives RG 1 volume 430 number 153
Nova Scotia Archives — https://archives.novascotia.ca/mikmaq/archives/?ID=164
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