On a construit en Nouvelle-Écosse des bricks, des brigantins, des trois-mâts barques-goélettes, des trois-mâts et des quatre-mâts barques, de même que des trois-mâts et des quatre-mâts carrés - les plus gros des grands voiliers. Les Néo-Écossais ont navigué à leur bord le long des côtes de la Nouvelle-Écosse et sur toutes les mers du monde. Aujourd'hui, les grands voiliers vivent dans les souvenirs des uns et dans les images que nous ont laissées les photographes et les artistes pour le plus grand bonheur des historiens et des amoureux de la mer. Fantômes du passé et répliques de ces géants des mers, quelques grands voiliers sillonnent toujours les mers.
They built 'em in Annapolis, Windsor, River John
Jest as able packets as you ever shipped upon/
Yarmouth ships, Maitland ships, hookers* from Maccan
The kind 'o craft that took the eye of any sailorman/
Them fine old wind bags — them Nova Scotiamen.
L'exposition présente des photographies, des tableaux et des documents représentatifs historiques qui proviennent de l'important fonds de documentation de première main des Archives. Parmi les nombreuses images choisies, ce sont peut-être les photographies informelles des grands voiliers prises par Wallace R. MacAskill qui sont les plus remarquables.
Entre 1920 et 1950 environ, MacAskill a photographié les derniers navires à voiles carrées qui sillonnaient encore les côtes de la Nouvelle-Écosse. Vieux et usés, plus petits et moins importants à cause de l'avènement des navires en acier et à vapeur, ces bateaux à voiles ont continué à sillonner et à défier la mer, fiers et inoubliables jusqu'à la toute fin.
Tapez Cap Pilar ou Maid of England dans la fenêtre de recherche et découvrez la fascination qu'avait MacAskill pour les grands voiliers qui naviguaient en pleine mer toutes voiles dehors. Tapez Success et faites une visite virtuelle en gros plan d'un ancien navire de prisonniers de Melbourne, en Australie, qui a fait escale à Halifax en 1928. Voyez le navire sous chaque angle et admirez-le en silhouette.
Pour une histoire bien différente, tapez Herbert Fuller et voyez deux photographies prises par un amateur en juillet 1896 quand le trois-mâts barque-goélette de Harrington dans le Maine, à l'ancre dans le port d'Halifax, a viré doucement. Puis, lisez le reportage sensationnel publié dans les journaux d'Halifax sous le titre A Carnival of Murder on the High Seas.
L'histoire du Herbert Fuller est un triste rappel que la vie en mer n'était ni simple ni romantique. Aujourd'hui, l'époque de la navigation à voile est tellement loin derrière nous qu'il est difficile d'imaginer ce que cela signifiait : un travail apte à vous casser les reins, des conditions météorologiques imprévisibles, la solitude et la monotonie, le manque d'espace et de confort de base ainsi que le stress constant lié à la recherche de cargaisons, à la direction de l'équipage et à l'entretien des navires qui étaient de véritables gouffres financiers. Les hommes qui optaient pour une carrière en mer choisissaient un mode de vie qui allait tout exiger d'eux.
Cliquez sur La vie en mer, à gauche, et découvrez le monde du commerce international à travers des textes choisis dans la collection de la famille Spicer. Cette collection est l'une des plus importantes sources de documentation sur la vie en mer pour comprendre la relation entre la Nouvelle-Écosse et la mer vers la fin du dix-neuvième et le début du vingtième siècle.
Ce projet a été rendu possible en partie grâce au soutien du programme de numérisation de la communauté archivistique, de Bibliothèque et Archives Canada et du Conseil canadien des archives.
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