Council of Nova Scotia Archives

Centre Acadien, Université Sainte-Anne

Femmes épluchant des pommes de terre pour les conserves de chaudrée de palourdes à l'usine de poisson Frank E. Davis, à New Edinburgh, en Nouvelle-Écosse.

Les femmes à la maison et au travail – Au cours des 150 dernières années, le rôle des femmes, aussi bien à la maison que dans la vie active, n'a cessé d'évoluer. À l'époque de la Confédération, les femmes avaient très peu d'occasions de pouvoir travailler en dehors de la maison. La profession la plus importante qui leur était réservée était celle de sage-femme. Étant donné que de nombreux villages étaient isolés et que le canton de Clare ne possédait qu'un seul médecin de famille, chaque village avait une sage-femme. Dans les années 1880, une sage-femme demandait 2 $ par accouchement. Dans les registres de recensement de l'époque, il est indiqué que les veuves tenaient des pensions de famille ou étaient aubergistes ou commerçantes. Les femmes n'avaient alors pas le droit de vote, mais elles pouvaient posséder, acheter et vendre des biens dans certaines circonstances.

Le rôle traditionnel de la femme consistait à prendre soin des tâches ménagères, à faire la cuisine et à s'occuper des enfants. Et puisqu’à l'époque toutes les générations vivaient sous le même toit, les femmes étaient également chargées de prendre soin des parents âgés, et notamment des beaux-parents. Les activités qu'on qualifie aujourd'hui d'artisanat constituaient alors d'importantes tâches ménagères, comme la couture, la teinture, le cardage et le filage de la laine, le tricot, les courtepointes ainsi que les tapis tressés et crochetés. Les articles utiles étaient habilement embellis au crochet, avec de la broderie et au point de croix.

Entre le début et le milieu des années 1900, les chefs de famille passaient tout leur hiver dans les camps de bûcheron. À la ferme, ce sont les femmes qui s'occupaient du bois de chauffage et de nourrir les animaux, surtout si elles n'avaient pas d'enfants suffisamment âgés pour les aider. Certaines femmes travaillaient dans les camps de bûcherons, à la cuisine. Dans certains cas, toute la famille se déplaçait dans ces camps.

Au milieu des années 1950, les femmes étaient déjà bien présentes dans un certain nombre de professions, p. ex. enseignantes, secrétaires, standardistes, postières et ouvrières.

Sur cette photo, des femmes épluchent des pommes de terre pour les conserves de chaudrée de palourdes, à la conserverie Frank E. Davis, à New Edinburgh, vers 1951. Lorsque cette photo a été prise, la conserverie Frank E. Davis était dirigée par Timothé Doucet (qui fut plus tard remplacé par son fils Georges).

date: Sep-51

numéro de référence: John Collier Collection Centre Acadien Photo 33

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