Ports et havres

Nova Scotia Archives

Ports et havres

Voyagez dans le temps et découvrez les ports et les havres de la Nouvelle-Écosse à travers des photographies, des ouvres d'art, des cartes postales, des cartes marines et de vieux documents gouvernementaux. Les témoignages visuels, allant des pétroglyphes mi'kmaq aux photographies en couleurs, racontent pas moins de trois siècles d'interaction entre la terre et la mer. Vous verrez des quais de toutes sortes, des chantiers navals et des cales, des bureaux de douane et des commerces, des flottilles de pêche, des usines de transformation du poisson, des traversiers et bien d'autres témoignages d'activités qui prenaient place au bord de la mer.

Faites une visite virtuelle des ports et des havres de la Nouvelle-Écosse ainsi qu'un voyage dans le temps grâce à toute une série de photographies, de documents, de cartes postales, de cartes marines et de vieux documents gouvernementaux. Ce voyage dans le temps commence avec les pétroglyphes mi'kmaq et finit avec des photographies en couleurs — soit pas moins de trois siècles de témoignages de cette relation entre la Nouvelle-Écosse et la mer, relation qui modela sa destinée.

L'exposition est conçue de façon à ce que vous puissiez taper le nom d'une localité dans la fenêtre de recherche ou sélectionner un comté dans le menu déroulant — ou encore regarder toute l'exposition en commençant par le comté d'Halifax et en poursuivant en Nouvelle-Écosse continentale dans le sens des aiguilles d'une montre pour finir par le Cap-Breton et le comté de Guysborough. Beaucoup d'images présentent le même port à différentes périodes, illustrant ainsi sa croissance, son déclin ou un changement substantiel alors que les collectivités vaquaient à leurs activités quotidiennes axées sur la mer et ses possibilités.

À travers l'exposition, vous aurez un premier coup d'oil de la façon dont les Néo-Écossais ont tiré avantage de la mer sur le pas de leur porte et de la façon dont celle-ci a modelé leur existence et leurs fortunes. Les objets présentés ont été choisis dans le but d'illustrer les répercussions que la colonisation a eues avec le temps sur l'interaction entre la terre et la mer : les quais de toutes sortes, les chantiers navals et les cales, les bureaux de douane et les commerces, les flottilles de pêche, les usines de transformation du poisson, les traversiers et bien d'autres activités qui prenaient place au bord de la mer et qui étaient liées à la pêche et au transport maritime — tous ces aspects prennent vie grâce aux images versées dans notre exposition virtuelle.

Les pétroglyphes mi'kmaq témoignent de la première manifestation de la colonisation par les Européens, soit la venue d'étranges et imposantes embarcations à voiles. Leurs auteurs ont capté l'étrangeté de ces navires qui s'immisçaient dans les voies de navigation et les ports traditionnels. L'arrivée des étrangers, il y a environ 400 ans, a changé pour toujours l'équilibre délicat du mode de vie autochtone et son rythme. Une photographie prise à Bear River dans les années 1880 témoigne aussi du long combat mené par les Mi'kmaq pour préserver et poursuivre leur harmonieuse relation avec l'eau et la forêt.

Les photographies historiques ont aussi révélé à quel point le littoral de la Nouvelle-Écosse est sauvage et la mer présente partout. Les cartes marines choisies pour l'exposition montrent comment, avec le temps, les hydrographes ont indiqué et représenté les havres, les promontoires, les écueils et les profondeurs sur les cartes pour que les marins puissent s'aventurer en mer avec un certain degré de sécurité. Toutefois, la navigation en haute mer et la navigation côtière sont demeurées une activité dangereuse et on se demande aujourd'hui comment les premiers colons s'adaptèrent aussi rapidement et de façon aussi intrépide.

Pourtant, ils l'ont fait. Les documents choisis parmi le fonds de collection de la famille Easson représentent quelques-uns des plus anciens documents néo-écossais du secteur privé. John Easson arriva en Nouvelle-Écosse en 1737 comme maître artisan au service du Board of Ordnance. Peu de temps après, il fit l'acquisition d'un sloop et entreprit de faire du commerce avec Boston, fournissant à ses clients du foin et des légumes. Dans les années 1750, il agrandit son entreprise commerçant illégalement avec les Français à la grande forteresse de Louisbourg.

Easson engageait surtout des Acadiens comme commandants et membres d'équipage pour ses navires. Peu de temps après leur arrivée en Nouvelle-Écosse, les Acadiens avaient maîtrisé l'art de naviguer dans la baie de Fundy où les marées sont traîtresses. Après avoir été forcés d'abandonner leurs terres d'origine et leurs collectivités au moment de la déportation en 1755, beaucoup d'Acadiens revinrent s'établir en Nouvelle-Écosse le long de la côte du Sud-Ouest et à l'île du Cap-Breton où ils devinrent d'intrépides pêcheurs et s'installèrent comme commerçants. Easson entretint aussi beaucoup de liens avec les Mi'kmaq, dont les relations avec l'envahisseur britannique et le gouvernement continuaient d'être difficiles.

Les documents gouvernementaux présentés dans l'exposition ont été choisis pour donner un aperçu des aspects des débuts du commerce en Nouvelle-Écosse. Ils révèlent une économie qui reposait énormément sur les biens importés, et un gouvernement colonial qui avait besoin d'argent pour couvrir les dépenses du gouvernement et qui l'obtenait en imposant des taxes et aussi des droits sur le commerce maritime. Des rapports trimestriels des années 1830 listent les biens qui entraient dans les différents ports néo-écossais. Des documents de Yarmouth datant des années 1850-1860 montrent la croissance du commerce et une augmentation parallèle des règlements édictés par le gouvernement. Puis, des entrées du registre des droits d'entrée pour le port d'Halifax dans les années 1880 donnent un aperçu de l'activité maritime dans un port international à l'apogée de l'Âge de la voile.

Ce projet a été rendu possible en partie grâce au soutien du programme de numérisation de la communauté archivistique, de Bibliothèque et Archives Canada et du Conseil canadien des archives.

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